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En tant que spécialiste oro maxillo facial, j’ai régulièrement en consultation des patients souffrant de névralgies divers et variées aux histoires et origines multiples.  
Le plus courant est la névralgie du trijumeau mais pas que… névralgie d’Arnold, névralgie de l’épine de spix, névralgie de l’hamulus du ptérigoïdien, névralgie du ptérygoïdien médial, n évralgies dentaires… sans parler des nombreux syndromes comme le syndrome d’Ernest, syndrome de Frey, syndrome de Costen ou SADAM, syndrome vasculaire de la face etc…

Notre approche est basée sur un bilan précis et la recherche des origines possibles en collaboration avec le ou les médecins;  
La mise en place d’un plan de traitement de thérapie manuelle ostéopathique couplée à des traitements en kinésithérapie peuvent et doivent être une alternative aux traitements médicamenteux surtout lorsque ceux ci n’apportent pas le soulagement espéré ou que la chronicité s’installe.

L’écoute et l’accompagnement sont important mais ne sont pas suffisant.  
Une action manuelle précise du fait de connaissances anatomo neuro physiologiques est nécessaire ; le patient ressent en même temps les effets et doit nous accompagner et nous indiquer la nature de ce ressenti afin de nous aider à progresser ;

Il se peut qu’il y ait des réactions d’exacerbation mais elles sont transitoires  et correspondent au changement d’état des tissus.

Le plus souvent la résolution se traduit par des crises moins fortes et plus espacées et surtout la baisse des antalgiques.

Cette approche se fait le plus souvent du fait des recherches des patients qui finissent par chercher d’autres voies possibles en dehors des médicaments.  
Nous déplorons ce manque de considération de la part du milieu médical mais c’est à nous également à aller vers eux afin de d’exposer notre mode d’action. Les neurologues y sont sensibles et prescrivent de plus en plus ces soins en complément de leurs traitements.

La complémentarité d’action est à rechercher avant tout.

La prudence sera de mise car la souffrance chronique a fragilisé le patient.

Il sera mis en confiance par un examen complet, des propositions thérapeutiques, et des objectifs bien explicités : baisse de la douleur, restauration de la vascularisation et de la mobilité des tissus.

Le traitement manuel du trijumeau par décongestion et restauration des micros mouvements physiologiques est délicat du fait de la sensibilité des tissus mais il est souvent salvateur.  
C’est une thérapie à faire connaître à bon nombre de praticiens.

Le professeur Christophe Bonnefoy dit à ce sujet que :  
« La nociception trigéminale est un perpétuel challenge dans sa gestion clinique au quotidien. Les pratiques odontostomatologiques et maxillo-faciales nécessitent une connaissance approfondie de l’anatomie descriptive et fonctionnelle de ce nerf afin de posséder un indispensable et puissant outil diagnostique et thérapeutique. »

Articles écrit par Frédéric Vanpoulle:

SYNDROME NEUROPATHIQUE DE L’ÉPINE DE SPIX (SYNDROME N.E .S.)* TRAITEMENT KINÉSITHÉRAPIQUE.  
LA DYSFONCTION LINGUO-MANDIBULAIRE

ENSEIGNEMENT

Si vous êtes kinésithérapeutes et désirez vous former :  
https://www.assasformationcontinue.com/formations-kinesitherapeute/kinesitherapie-specialisee/reeducation-oro-maxillo-faciale-2/

Si vous êtres thérapeute manuel ostéopathe et désirez vous former  
http://www.mtm-osteopathie.fr/formations-post-graduees